Observation générale
:
A l'issue d'une description historique des procédés
de traitement de l'information qui va du premier calculateur au dialogue
homme/machine en passant par la mémoire, l'auteur arrive dans
la société de l'information où il expose les prémisses
de la révolution informationnelle de l'enseignement. L'accès
aux nouveaux savoirs y est largement abordé.
Information :
Même si on l'échange contre de l'argent, l'information
n'est pas une marchandise, elle reste la propriété de
son vendeur après la transaction. Dans ce sens elle est une partie
de l'individu et par extension la ressource informationnelle renferme
une partie de l'individu. Dans la société de l'information
l'homme doit produire, créer et apprendre sans cesse. Cette information
en réseau constitue l'intelligence collective qui laisse augurer
d'un enseignement permanent dont la forme rompt avec les pratiques traditionnelles.
Savoirs :
L'auteur définit les nouveaux savoirs comme étant ceux
qui fondent le nouvel univers technique, base de la société
de l'information. Les savoirs se recomposent, devenant de plus en plus
interdisciplinaires. L'accès aux nouveaux savoirs passe par une
nouvelle approche de l'enseignement où l'enseignant devient coordonateur
et perd son statut de maître. Un problème essentiel se
profile : la maîtrise des langues pour exprimer sa connaissance
et pour comprendre celle des autres.
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